Lampe à huile en terre cuite

Catégorie : Arch. méditerranéenne > Grèce

Numéro de l'article : GREC 38

Epoque : Ep. paléochrétienne (IIe - IIIe siècle), Grèce

Taille : H 2 x 9,5 cm

Etat : Très bon état pour l'âge

Photos (cliquez sur l'objet pour zoomer) :

Lampe à huile en terre cuiteLampe à huile en terre cuiteLampe à huile en terre cuiteLampe à huile en terre cuite

Description :

Lampe à huile en terre cuite rouge, décorée du P chrétien et d'une belle frise, bien travaillée, sur le pourtour. Nombreuses concrétions.


Chaque période de l'Antiquité a connu des styles différents de lampes à huile, voire des néo-styles (tradition celtique, égyptienne, syrienne, etc.). L'exportation était énorme, et - l'Empire romain étant très vaste et ses populations très variées - certains ateliers devaient s'adapter au goût du temps ou à celui des peuples auxquels leurs lampes étaient destinées.


Au premier siècle, la Gaule importe des lampes d'origine italique; de cette Italie qui, elle, baigne encore dans la culture grecque et aime tout ce qui est en rapport avec cette civilisation. On retrouvera donc des personnages mythologiques grecs sur des lampes romaines. Plus à l'est, les Grecs privilégient toujours leurs traditions. Les Syriens, quant à eux, continuent à produire un type de lampes qui va avoir un certain succès au Moyen-Orient.
Aux IIe et IIIe siècles, les lampes de caractère palestinien vont dispa-raître pour faire place à une nouvelle génération de lampes d'origine balkanique. En Italie, la fabrication de belles lampes perd son souffle devant cette concurrence. Elle recevra le coup de grâce des potiers gaulois qui imiteront les lampes romaines.


Cette pièce provient de la collection du docteur Jacqueline Porret-Forel (1916-2014), qui a acquis ses pièces d'archéologie dans les années 1950-1960 dans les pays d'origine, souvent accompagnée de son ami Jacques-Edouard Berger (1945-1993), qui fut notamment conservateur du Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne.

Prix :    VENDU